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Castle of Illusion : Starring Mickey Mouse - Test sur PC

mardi 17 septembre 2013, par Kurayami

La refonte HD d’anciens titres ayant fait l’unanimité dans les années 90 semble être à la mode chez Disney. Après avoir revu Picsou et toute sa bande le 13 août dernier, c’est au tour de Mickey de montrer le bout de son nez... enfin de son museau. Découvrons, ou redécouvrons, sans plus tarder une perle signée Sega, de 1990, remise au goût du jour. Voici « I Love Mickey Mouse : Fushigi no Oshiro Daibouken »... Heu non, ça c’est le titre japonais d’origine ! Voici donc « Castle Of Illusion starring Mickey Mouse ». Juste un poil plus court comme appellation.

Ce qui est délicat avec ce genre de remake, c’est qu’il s’agit généralement d’un excellent titre à la base. C’est évident, les éditeurs ne vont pas vous distribuer un exemplaire « new gen » d’une daube dont plus personne ne parle ou même ne se souvient. Alors autant dire que les développeurs ont une sorte d’épée de Damoclès au-dessus de leur tête jusqu’au dénouement, la critique fatale, celle des joueurs. Comment faire pour leur faire plaisir ? En laissant intact l’aspect ludique du titre, en modernisant son gameplay, simplement, tout en préservant l’essence même du jeu.

Tout commence lors d’un pique-nique romantique entre nos deux muridés préférés. Des nuages noirs apparaissent, le ciel s’obscurci donc, le tonnerre gronde et les éclairs déferlent de toutes parts… Apparaît alors la vile sorcière Mizrabel, qui décide de kidnapper Minnie, par pure jalousie pour sa beauté. Mickey décide alors de délivrer sa belle. Il doit aller la chercher dans le donjon du Château de l’Illusion. Mais ce ne sera pas simple puisqu’il aura pour tâche de récolter les sept joyaux qui permettront de débloquer le passage vers sa dulcinée. C’est donc après cette intro que l’on retrouve notre héro dans le hall du château. Ceci étant la zone principale à partir de laquelle vous aurez accès aux différents niveaux du jeu.

Au total ce sont six mondes imaginaires ayant chacun deux niveaux à explorer et un niveau exclusivement réservé au boss. Vous serez transportés à travers une forêt, une salle de jouets, un bureau, une horlogerie, un monde de confiserie et le château. La diversité des mondes fait plaisir à voir, d’autant plus qu’elle est identique à l’original. Pour les parcourir, deux actions sont disponibles, outre le stick directionnel. Mickey saute avec la touche A et lance des objets avec le B, comme des pommes ou des orbes, cela en fonction du niveau dans lequel vous êtes. Afin de déverrouiller l’accès aux niveaux supérieurs, Mickey devra récolter des diamants, mais pourra également trouver des objets ou encore des statuettes, pour recevoir respectivement des tenues spéciales ou des illustrations, exposées dans le hall, des monstres et boss rencontrés.

Seulement voilà… Doté de très beaux graphismes colorés et travaillés, d’un gameplay soigné et captivant, le titre de Sega s’est simplifié à en devenir presque facile pour les moins de 6 ans. C’est dommage car les amateurs de plate-forme en viendront à bout en six heures environ s’ils recherchent avec minutie les objets et passages secrets pour atteindre les 100%. C’est bien peu et assez frustrant de savoir qu’à l’époque ce n’était pas si simple, loin de là. Bien sûr, une fois un niveau terminé il est possible de le rejouer en version « contre-la-montre » et ainsi essayer de battre les records mais bon, la rejouabilité reste minime… Cette simplicité et cette durée de vie faiblarde font tristement perdre 1 ou 2 points au global.

Relativisez et ne restez toutefois pas sur ces petits désagréments. Castle of Illusion est un moment de plaisir et le moins que l’on puisse dire c’est que chez Sega on gère plutôt bien ses missions. Ce titre dépoussiéré et remis au goût du jour fera plaisir aux joueurs actuels comme aux nostalgiques qui ont passé des heures sur leur Megadrive pour aider Mickey à délivrer Minnie des sortilèges de la sorcière Mizrabel. Il est en plus possible de s’imprégner des musiques 16-bits durant la partie, ce qui est encore bien vu. Pour l’équivalent de 12,99€, ce serait peut-être un tort de s’en priver. A bon entendeur...

Note globale : 14/20

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