Vous savez, les jeux avec des noms de titres étranges devraient être accompagnés d’un guide de prononciation. Est-ce I-Xion ou Ic-se-ion ? Je ne pense pas que ce soit ce qui importait aux petites personnes dont j’avais la vie entre les mains lorsqu’il s’agissait de leur mort inévitable. Ixion est un autre de ces jeux de gestion de survie, similaire au fantastique Frostpunk même si cette fois je joue sur PC, qui présente l’avantage supplémentaire de configurations de contrôle qualité et de 60 ips. C’est moins brutal que la toundra post-apocalyptique que je me suis retrouvée à diriger comme un méchant de Dickens, mais au moins dans l’espace, on n’entend pas les cris du travail des enfants.
La première fois que j’ai vu le dernier jeu de stratégie de construction de ville du développeur français Bulwark Studios, c’était lors du PC Gaming Show de l’année dernière. Celui où ils essayaient d’être drôles et mettaient en vedette Mica Burton, fille d’un grand lecteur aveugle. C’était la vidéo où des milliers de personnes assistaient à un festival pour un géant de la technologie alors qu’il dévoilait une technologie spatiale pour sauver l’humanité. C’est le rêve humide d’Elon, Jeffrey et des autres. En tant que nouvel administrateur de la mission soutenue par DOLOS AEC, vous prenez le contrôle d’un nouveau vaisseau spatial doté d’un nouveau moteur expérimental pour voyager à travers les étoiles.
Au moins vous le feriez si ce n’était pas pour être un nouveau jouet expérimental de science-fiction dans un jeu de survie où vous devrez étendre vos ressources plus finement que la bande de tissu recouvrant la fente d’un homme dans La Chute d’Ixion de Cornelis van Haarlem ( 1588). Semblable à l’idée d’une Dyson Sphere, votre méga-hôtel pour les vestiges malchanceux de l’humanité est construit juste pour que votre moteur ait l’air cool et que votre station spatiale mobile corresponde aux idées conventionnelles de génial. Nous connaissons tous la vérité, vous n’avez pas besoin d’aérodynamisme dans l’espace, et c’est pourquoi le Borg Cube est le vaisseau le plus efficace malgré son aspect aussi laid que le péché.
Efficace est ici aussi un mot clé, comme pour tous les titres de survie de gestion des ressources disponibles actuellement, vous devez être efficace avec les matériaux et l’espace. C’est pourquoi je fais la comparaison avec Frostpunk. Avec seulement une petite zone pour commencer et plus tard la station spatiale entière à travers son expansion, vous devez réserver de l’espace pour les maisons, les soins de santé, un endroit pour manger et produire de la nourriture, et bien plus encore. Chaque section du Tiqqun stocke séparément chaque matériau, ce qui rend important une micro-gestion un peu plus importante des ressources.
Parfois, ces ressources sont brutes et doivent être produites. Cela prend plus de place, à la fois en termes de stockage et d’espace, ainsi qu’en termes d’utilisation des ressources nécessaires à la construction. C’est là qu’intervient le défi : conserver ces ressources une fois que vous avez effectivement sauté vers un nouveau système stellaire ou si loin dans le futur que vous devez en utiliser beaucoup pour rester à flot. Pour réparer la coque (ou construire quoi que ce soit), vous avez besoin de fer. Pour obtenir du fer, vous devez envoyer des satellites en fer, et ces gisements ne peuvent être obtenus que par des navires en fer. Le problème est que ce ne sont pas des gisements très abondants.
Il y a eu plusieurs fois où j’ai pensé que je devrais m’arrêter et redémarrer, me heurtant à un mur de briques théorique. En pratique, j’avais parfois juste besoin d’une pause pour aborder le problème sous un autre angle. Dans l’ensemble, la difficulté d’Ixion est certainement là, et comme son homologue glacial qui définit le genre, il est difficile de dire pour le moment si votre orgueil sera votre chute. Ixion est un jeu de plaques tournantes dans un space opera axé sur les détails. La plupart du temps, je me sens en contrôle de ces assiettes alors que de plus en plus de chaos et de drames se produisent.
Là où je pense qu’Ixion n’a pas réussi à m’attraper complètement, ce sont les nombreux paragraphes de détails abondants où votre vaisseau explorerait les ruines des autres tentatives de l’humanité pour explorer les étoiles. Un exemple était la mission « They Call It A Mine » où vers la fin il y a une note de : « mais il [est] accompagné d’un symbole en forme d’hélice ; » ni par amour ni par argent, je ne peux pas voir le titre (le point dans un I) sur ce I en hélice sans m’approcher beaucoup trop du moniteur. Bien qu’il existe des moyens d’aider à résoudre des problèmes comme la dyslexie, comme la mise en gras de détails importants pour attirer l’attention, tout le travail sur les polices de caractères ne m’est pas utile.
Bien qu’Ixion soit captivant en termes de récit selon lequel l’espace est dangereux et vous rendra des conséquences amères si vous déconnez, ce n’est qu’une partie de ce puzzle brillamment conçu. Le reste réside dans la gestion de votre ville/ressources à l’intérieur de la capsule d’une horrible efficacité du major Tom, la coque extérieure du Tiqqun étant une coquille de misère avide de ressources, et le dernier aspect étant votre carte d’exploration spatiale. Dans le meilleur des cas, il est difficile de trouver un équilibre entre ceux qui ont un certain sens de l’expertise, et encore moins lorsque vous n’avez pas suffisamment de travailleurs pour assurer la sécurité de chaque secteur du Tiqqun.
Une petite partie de l’USP d’Ixion est la possibilité de déplacer votre station spatiale. Comme vous pouvez le deviner, ce n’est pas aussi simple que de simplement indiquer une direction et partir. Bientôt, vous découvrirez que vous pouvez créer des batteries, stockant une petite quantité d’énergie pendant les phases stationnaires, ce qui devient très important lorsque vous essayez d’explorer.
IXION est remarquable pour son système de gestion de survie et ses graphismes, nous le conseillons totalement.
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