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Dirty Bomb - Test sur PC

dimanche 24 mai 2015, par Koretech

Le studio Splash Damage est à l’origine du récent et moyen Blink qui possédait pourtant certains atouts. Aujourd’hui, ce studio nous propose un jeu qui reste dans le genre du jeu de tir à la première personne free-to-play, qui sortira en juin 2015 (à moins de débourser 20€ pour une Early Access).

Dans un Londres post-apocalyptique...

Après l’explosion d’une bombe radiologique (Dirty Bomb en anglais), Londres se retrouve dévastée et en proie au chaos, alors que des groupes de mercenaires se font la guerre pour piller ce qui reste des richesses de la ville. Ces mercenaires, c’est nous, et les autres, ben... c’est les autres. Bref, on nous accueille dans ce beau bazar avec un tutoriel qui pose déjà les bases : on avance, on tire ce qui bouge et surtout, on la joue fine équipe ! Et oui, chose rare pour être remarquée, le jeu nous demande de jouer en équipe ou de crever en solitaire. En effet, ce Free-to-Play repose sur deux modes de jeux principaux reposant sur un système de missions demandant de la coopération entre mercenaires. Le premier, Stopwatch, consiste à terminer un objectif le plus rapidement possible face à une équipe adverse le défendant avant d’inverser les rôles. L’autre, sobrement appelé Objectif, est plus ou moins le mode Stopwatch sans inversion des rôles. Pour l’instant, 7 maps sont disponibles et on espère voir en arriver d’autres car on a vite fait le tour.

Des personnages prédéfinis sinon rien

Mais avant de vous lancer sur le champ de bataille, vous devez d’abord incarner un personnage. Pour cela, rien de plus compliqué, vous avez le choix entre plusieurs mercenaires avec des armes et des compétences différentes, un peu comme le système de classe de Team Fortress 2. Par exemple, Aura est un médecin équipée d’une fusil à pompe, d’un pistolet, de stations de soins et de défibrillateurs afin de s’occuper de la santé de l’équipe. Il est possible de choisir entre 3 personnages à chaque mort en pleine partie. Bien que ce système permet de jouer rapidement, les joueurs souhaitant personnaliser leur personnage en choisissant eux-mêmes leurs armes et leurs compétences risquent d’être déçus. Toutefois, cela permet un certain équilibre avec chaque classe possédant ses points forts et ses points faibles.

Un gameplay rapide

C’est bien beau tout ça mais comment se joue le jeu ? Hé bien, comme je l’ai déjà dit, Splash Damage est à l’origine de Blink et le studio a utilisé à bon escient les critiques afin de régler les problèmes de gameplay de ce dernier et pouvoir les appliquer avec Dirty Bomb. Ainsi, nous avons le droit à quelques mouvements inspirés du parkour qui s’ajoute au gameplay rapide du jeu. En effet, les parties se jouent souvent à un rythme effréné du fait que l’heure tourne alors qu’on a des objectifs à remplir. Si bien que chaque mort et ses 10 secondes de respawn peuvent devenir un calvaire pour certains.

Un univers pas assez apocalyptique

L’un des gros problèmes du jeu réside dans sa direction artistique. En effet, bien que le monde est censé être post-apocalyptique, on a plus l’impression qu’on le se trouve dans une sorte de bidonville. Cela est du à des textures pas assez écaillées, vieillies ou poussiéreuses. En clair, c’est trop propre pour qu’une catastrophe se soit passé. Sinon, les graphismes sont tout à fait acceptables même si l’on peut déplorer un manque d’optimisation pour les machines plus abordables.

Pour conclure, nous pouvons dire que Dirty Bomb pourrait être une bonne surprise dans le genre presque saturé du FPS Free-to-Play avec son gameplay qui se veut rapide et coopératif. Reste à savoir si son système de personnages prédéfinis convaincra la plupart des joueurs...

NOTE : 13/20

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