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Eternal Cylinder - Test sur PC via Epic Games Store

vendredi 12 novembre 2021, par Webmaster

Eternal Cylinder est une exclusivité temporaire de l’Epic Games Store.

The Eternal Cylinder. Que dire ? Si ce n’est que c’est à la fois un jeu contemplatif, immersif et incroyablement inspirant ? Ou qu’il mêle des mécaniques de gameplay à la fois de survie mais aussi de casse-têtes relativement bien amenés ? Ou plus simplement que c’est un des meilleurs jeux auxquels j’ai pu jouer ces dernières années ?

Enfin, commençons par le commencement puisque vous êtes ici pour ça. Alors au final, qu’est-ce réellement que The Eternal Cylinder ?

Eh bien c’est un jeu de survie qui vous plongera dans la vie de petites créatures chétives qui n’auront dans un premier temps aucun autre but que de survivre à un monde qui cherche à les détruire. Que ce soit de la part de prédateurs de plus en plus omniprésents à mesure que vous avancerez, ou plus simplement de la part de votre ennemi mortel, à vous et plus simplement à tout être vivant : J’ai nommé le cylindre.

Parce que au final, tout tourne autour de ce simple amas de métal aussi mystérieux que terrifiant, que ce soit la raison du déclin de toute vie ou encore la venue de créatures tout droit sorties de l’imagination terrifiante d’un ou des développeurs du jeu. Parce que oui. Si vous pensez avoir déjà vu un jeu qui vous donne autant l’impression de n’être qu’un insecte face à la toute puissance, attendez de lancer votre première partie et de vous retrouver à devoir fuir pour votre survie, encore et encore.

Car c’est là toute la magnificence de cet univers, et quelque part aussi le génie des développeurs, vous n’avez pas une seule petite seconde l’impression d’avoir un quelconque contrôle sur ce qu’il se passe autour de vous pendant toute la durée de l’aventure. Vous êtes simplement là. Des êtres faibles et minuscules à qui on a demandé de sauver le monde sans pour autant avoir ne serait-ce que l’infime espoir que vous y arriviez.

Et pourtant. Plus vous survivrez et plus l’espoir reviendra, celui de voir que même la plus petite des vies à le pouvoir de changer les choses et de mener le monde vers un futur plus beau que l’apocalypse qui l’attend. Et cette notion n’a jamais été aussi bien amenée que par la mécanique de jeu la plus importante de The Eternal Cylinder : L’évolution.

Et là je vais parler à tous les amoureux du jeu "Spore", car si ce n’est un gros clin d’œil à celui-ci, nombreux seront ceux qui ne pourront pas s’empêcher de faire le rapprochement entre ces deux œuvres, car que ce soit dans l’une ou dans l’autre, vous serez obligés de manger et de faire évoluer vos petites créatures pour leur fournir de nouvelles capacités qui leur permettront de survivre encore un peu plus longtemps. À noter cependant que contrairement à Spore, chacune de vos petites protégées pourront évoluer indépendamment l’une de l’autre, à vous donc de former une équipe assez polyvalente que pour faire face à toutes les situations. Enfin, si vous arrivez à toutes les faire survivre bien entendu.

Parce n’allez pas croire qu’être prêt à tout suffira à voir le bout du chemin narratif qui vous attend. Le Cylindre n’est pas votre seul ennemi, et nombre de créatures peuvent vous dévorer en un simple battement de cil, ou une petite seconde d’inattention. Et c’est en ça que ce jeu est aussi beau que cruel, car il n’a aucune pitié à vous enlevez vos créatures ou vos évolutions les plus importantes pour vous laissez avec le goût amer d’une mort qui n’attend que de voir votre estomac se vider ou votre soif grandir pour venir vous faucher.

Enfin. Je pourrais continuer comme ça très longtemps mais ce serait vite redondant, alors je vais tâcher de revenir au format normal dès points positifs et négatifs, histoire que vous puissiez vous en faire une idée générale :

Tout d’abord, et c’est probablement là la chose qui m’a le plus marquée durant mes heures de jeu : L’histoire est incroyablement bien tournée. Que ce soit son début et le mystère omniprésent qui vous entoure, ou tous ces petits indices disséminés dans le décors ou les interactions avec des membres plus âgés de votre race. Les plus attentifs d’entre vous se feront probablement un plaisir de théoriser autour de cet univers, et ceux qui veulent juste jouer pour jouer n’ont pas à avoir peur d’être perdus non plus.

Le second point positif ne peut être que le gameplay axé survie bien entendu. Et je parle en tant que grand fan du genre en disant ça, mais je me suis rarement senti aussi impliqué dans la survie de mes petites créatures que dans ce jeu. Car si dans un jeu de survie de base, la mort n’est jamais synonyme que d’une perte d’objets ou de temps, ici, elle représente un véritable drame qui, en plus de vous enlever des chances de survie ainsi qu’un membre de votre petite tribu, vous coûtera très cher à réparer si vous souhaiter ramener à la vie votre créature décédée.

Enfin, et c’est parce que je me contente de trois points positifs pour ne pas que ce test soit trop long, mais les décors du jeu sont incroyablement sublimes. Bien que certains d’entre vous risquent tout de même de mettre un peu de temps à s’habituer au genre assez… monstrueux de tout ce qui vous entoure dans The Eternal Cylinder. Parce que d’un point de vue un peu plus cartésien, la patte graphique du jeu est une étape qu’il faut franchir avant de pouvoir pleinement s’y plonger, que ce soit parce qu’elle risque d’en mettre certains mal à l’aise, ou plus simplement parce que xe n’est pas quelque chose qu’on peut voir habituellement. Et puis les goûts et les couleurs n’est-ce pas ?

Et pour finir, parce qu’il faut bien un peu de négatif tout de même et que rien n’est parfait : Le seul point négatif que j’ai réellement ressenti vers la fin, c’est la répétitivité du côté survie du jeu. Je n’entrerai que très peu dans les détails pour ne pas spoiler l’histoire, mais vous devrez le plus souvent courir pour ne pas vous faire écraser, puis effectuer quelques tâches à des points clés, puis courir, refaire des tâches, etc… Et bien que ce soit assez bien géré vis à vis de la longueur du jeu et de la diversité des tâches, ce côté très linéaire de l’avancée peut en lasser plus d’un si vous n’accrochez pas à tout l’axe narratif qui se trouve à côté. Avis donc à ceux qui recherchent plus de survie qu’autre chose, ce jeu n’est pas une sandbox (un monde où vous faites ce que vous voulez et allez là où vous le voulez).

En conclusion, et comme dit plus haut, j’ai purement et simplement adoré The Eternal Cylinder. Que ce soit pour son côté contemplatif avec ses décors aussi étranges que beaux ou encore ses énigmes abordables pour tout un chacun et son histoire prenante centrée autour de la survie d’un univers en déclin. Je le conseille donc aux amoureux des scénarios bien construits avec un poil d’étrange et de malaise comme de rire et de tristesse, d’autant plus qu’un sujet bien plus vaste et profond se cache derrière la fin du jeu, qui n’en est peut-être pas une qui sait ? Je vous laisse y réfléchir par vous-même, et pourquoi pas en discuter avec d’autres joueurs.

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