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Final Fantasy 7 : Remake Intergrade - Test sur PC

samedi 19 février 2022, par Webmaster

Retrouvez notre 1ère heure en vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=56zMhBtedUA

Initialement sorti en 2020 sur PS4, Final Fantasy 7 Remake était le protagoniste d’un remaster (le remaster d’un remake, oui) pour PS5 en juin dernier, et c’est précisément cette édition, améliorée et enrichie, qui est désormais également disponible sur PC. C’est un début important, comme cela arrive toujours lorsqu’un projet créé exclusivement pour les consoles Sony franchit ces frontières pour atterrir sur d’autres plateformes.

Les raisons pour lesquelles les utilisateurs de Windows devraient s’enthousiasmer pour ce lancement ne se limitent toutefois pas aux simples implications commerciales de l’opération. Final Fantasy 7 signifiait beaucoup pour de nombreux fans, à l’époque de la première PlayStation, et le remake réalisé par Tetsuya Nomura a eu un développement long et complexe, montrant cependant au terme de ce long périple qu’il a vraiment quelque chose à dire.

Pour certains, la réinterprétation de l’aventure de Cloud Strife et les inévitables différences avec l’original ne se sont pas atténuées, d’autres ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme même les choix les plus courageux. De quel côté serez-vous ? Et quelles attentes avez-vous vis-à-vis de la conversion ? Dans quelques heures vous pourrez le découvrir, mais en attendant, voici notre avis sur Final Fantasy 7 Remake Intergrade pour PC.

Si vous avez lu notre revue Final Fantasy 7 Remake Intergrade, vous saurez que la réédition du jeu PS5 introduit non seulement deux modes graphiques (4K dynamique à 30 ips ou résolution dynamique à 60 ips) et améliore divers atouts, mais aussi comprend un DLC inédit avec Yuffie Kisaragi : vous pouvez découvrir tout ce qu’il y a à savoir sur le package dans la revue de l’épisode INTERmission.

La version PC offre tous ces contenus et quelque chose de plus, en particulier un secteur technique sur papier capable de tirer le meilleur parti des cartes vidéo les plus puissantes pour offrir une expérience visuelle encore plus percutante et spectaculaire. En parallèle, on sait qu’il y a eu des polémiques sur le prix annoncé du jeu, qui n’apparaît pourtant pas actuellement sur l’Epic Games Store. Il s’agit également d’un élément important à des fins d’évaluation et nous sommes certains que vous pourrez tirer vos propres conclusions lorsqu’il sera officialisé.

Final Fantasy 7 Remake n’est que la première partie d’un projet particulièrement ambitieux, qui enrichit l’original de nombreux détails et facettes, donnant plus de place aux différents personnages secondaires et offrant ainsi une meilleure caractérisation générale. Dans tous les cas, nous parlons d’une expérience très durable, qui vous occupera pendant plus de trente heures, nette de la durée de l’épisode INTERmission, qui doit être joué après avoir terminé la campagne.

Le protagoniste de l’histoire, Cloud Strife, est un ancien soldat d’élite de la Shinra, une société sans scrupules qui contrôle et exploite l’énergie vitale de la planète. Devenu mercenaire, il décide de mettre son énorme épée et ses capacités surhumaines au service d’AVALANCHE, un groupe d’écoterroristes déterminés à frapper l’entreprise en posant des bombes sur les principaux réacteurs de la ville de Midgar. Un plan qui aura des conséquences inévitables pour Cloud et ses nouveaux amis.

Le cœur du gameplay de Final Fantasy 7 Remake Intergrade réside dans un système de combat qui mélange action en temps réel et éléments stratégiques, nous donnant la possibilité d’affronter des adversaires de plus en plus forts en tirant le meilleur parti non seulement des capacités de Cloud mais aussi de celles de ses compagnons , que nous pouvons contrôler par un simple interrupteur ou coordonner en donnant des ordres rapides.

Comme déjà mentionné à plusieurs reprises, l’intelligence artificielle des ennemis ne représente certes pas le point fort de cette production et les séquences en mouvement laissent à désirer, mais globalement la variété des situations, les excellents combats de boss et les multiples facettes liées à la mise sous tension, aux objets, aux évocations et aux manœuvres spéciales brossent un tableau que nous avons trouvé très solide et excitant même sur PC.

Venons-en donc à la question centrale : comment se comporte Final Fantasy 7 Remake Intergrade sur PC ? La nouvelle édition du jeu se base sur les atouts et les performances de la version PS5, mais en termes d’évolutivité et surtout d’optimisation, elle nous laisse malheureusement déçus, s’appuyant sur une poignée de préréglages et de scalers dynamiques qui souvent ne font pas bien leur travail , entraînant des bégaiements fréquents et des chutes de fréquence d’images.

Lister les options graphiques du jeu est simple, car elles sont très peu nombreuses : résolution générale (jusqu’à 2160p), résolution des textures et des ombres (haute ou basse), fréquence d’images cible (30, 60, 90 ou 120 fps), nombre de caractères affichés (de zéro à dix) et quelques éléments relatifs au réglage possible du HDR, notamment la luminosité, la luminance, le niveau de noir, etc. Avec un RTX 3070, nous avons pu tout régler au maximum et jouer à 60 ips, mais non sans contrecoup.

Il n’y a pratiquement aucune marge de manœuvre pour faire des réglages fins, la seule chose que vous pouvez faire est d’activer les quelques préréglages disponibles et de déterminer celui qui fonctionne le mieux. Comme vous pouvez le deviner, l’option de fréquence d’images active un scaler dynamique afin que le jeu conserve ces images dans n’importe quelle situation, modifiant instantanément la résolution pour répondre à toute charge de calcul. C’est pourquoi il n’y a même pas d’option pour v-sync, et nous n’avons en fait remarqué aucun épisode de déchirement.

Le problème est que dans les situations très chargées le détartreur fait mal son travail, il n’est pas assez agressif et donc des chutes se produisent. Sans parler des bégaiements gênants qui accompagnent les séquences exploratoires qui sont en fait très silencieuses, peut-être liées à une difficulté dans la transmission des actifs lors du déplacement de la vue. Cependant, les épisodes les plus graves sont les autres, lorsqu’un manque évident d’optimisation met le moteur graphique en nette difficulté, par exemple lors de l’apparition des fantômes dans les bidonvilles de Midgar.

Sur la configuration de test, nous n’avons pas perçu de différences en termes de résolution allant du préréglage 30 ips à celui de 60 ips, même en maximisant les images. Cependant, il existe des artefacts sur les cheveux qui indiquent l’utilisation d’une technique de reconstruction d’image dans tous les cas. Le scénario change à la place en passant au préréglage 90 ips, et à ce stade, la baisse de définition devient évidente, les détails lointains devenant flous.

Franchement, devant jouer sans possibilité de régler en détail aucun aspect graphique, dépourvu de technologies fondamentales telles que DLSS ou Super Résolution, plusieurs problèmes d’optimisation et aucun effet amélioré, ce qui donne du sens à l’utilisation des GPU les plus puissants, nous peinons pour comprendre le sens d’opter pour la version PC de Final Fantasy 7 Remake Intergrade par rapport à PS5, clairement au-delà des limites bien connues en termes de disponibilité de la nouvelle console Sony.

Maintenant, soyons clairs : le jeu est visuellement très beau et spectaculaire, avec des modèles polygonaux des personnages excellents pour le design, les détails et les animations, et de la même manière une direction artistique générale qui laisse souvent sans voix, s’arrêtant pour admirer certaines vues. Il y a tout de même quelques naïvetés par rapport à l’original pour PS4, mais on a tendance à fermer tranquillement les yeux vu la beauté de tout le reste, et il est donc dommage qu’un secteur technique aussi intéressant ne puisse franchir une étape supplémentaire sur PC.

Un discours qui s’applique également à l’audio, agrémenté d’une bande son absolument magnifique et de dialogues en anglais ou en japonais interprétés avec conviction et intensité, nets de quelques choix moins brillants.

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