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Gabriel Knight : Sin of the Fathers - Test sur PC

mercredi 15 octobre 2014, par Kurayami

Afin de fêter ses 20 ans, Activision nous amène le remake d’un jeu culte, « Gabriel Knight : Sins of the Fathers ». Ce n’est pas l’éditeur qui fête ses 20 ans, mais bien le jeu tiré de l’imagination de la romancière Jane Jensen. Sorti en 1993 aux USA, en 1994 sur le vieux continent, et développé à l’époque par le grand studio Sierra Entertainment, qui n’existe malheureusement plus. C’est à l’équipe de développement de Pinkerton Road que revient la lourde responsabilité de faire honneur au mythique Gabriel Knight. Voyons voir ce que cela devrait donner lors de la sortie officielle...

C’était donc en 1993 que la communauté du jeu vidéo accueillait un titre inspiré du scénario de Jane Jensen. Un univers très mature, non dénué d’humour, sur fond d’enquête policière rythmée par le diabolisme vaudou. Nous sommes à la Nouvelle Orléans, et Gabriel Knight est le propriétaire d’une librairie, le St Georges Book. Habitué d’écrire des romans de bas étage, celui-ci se trouve une nouvelle source d’inspiration alors qu’il est victime de cauchemars le mêlant à des rituels vaudous, pendant qu’une série de meurtres sur fond vaudou sèment la panique en ville. Quelle coïncidence me direz-vous. Voici notre séduisant Gabriel bien décidé à trouver tout ce qui pourrait l’aider dans la réalisation de son nouveau roman, même s’il fallait se salir un peu les mains. Car lorsque l’on touche au vaudou, on s’aventure aussi dans le bayou. C’est avec tout cela que le scénario nous plonge admirablement dans une intrigue qui rejoint les portes du surnaturel.

Vous serez amené à découvrir (ou redécouvrir pour ceux qui connaissent l’original) différents personnages tous avec leur personnalité, car si l’on peut dire que l’ambiance du soft est réussie, ce n’est pas uniquement de par son intrigue et son environnement, mais aussi par les personnages que l’on rencontre et avec lesquels on évolue dans l’histoire. Et c’est tout à fait convainquant. Les différents intervenants sont bien ancrés dans l’univers mystérieux. Chaque nouvelle rencontre donne envie d’en apprendre plus à leur sujet, et d’avancer jusqu’à la prochaine intervention, tout en laissant planer une inconnue sur chacun. Vraiment, on prend plaisir à parcourir la map et rencontrer une nouvelle tête. Toutefois, cet aspect est entaché par des animations un peu vieillottes des personnages, et la même remarque va aux graphismes qui ne sont pas vraiment dans l’air du temps. Les protagonistes sont clairement « en dehors » du décor tant les textures sont différentes. C’est très dommage et il n’y avait rien de tel pour saper malencontreusement l’ambiance excellentissime du volet d’origine. Une fois cela digéré (peut-être pas pour tout le monde), le jeu propose aux fans des croquis réalisé par les développeurs originaux, des superpositions d’images entre le jeu d’origine et l’actuel, ainsi que plusieurs informations sur la création du jeu en 1993, de manière générale. Un point que les connaisseurs sauront apprécier à sa juste valeur.

Côté jouabilité, on est dans un point’n’click classique. L’aventure s’étend sur 10 jours, et vous devez exécuter des actions bien précises. Cliquer sur un élément du décor permettra d’ouvrir un petit menu contextuel sous forme d’icônes disposées en cercle. Un simple clic permet alors de parler aux personnes, trouver les bons objets, les utiliser au bon endroit, etc… Si dès le début le jeu semble assez linéaire, c’est tout à fait normal car il l’est. Il ne sera par exemple pas possible de clôturer une journée si une action bien spécifique n’a pas été effectuée. Cependant, équipé de votre journal d’action, vous pouvez relire tous les dialogues passés et ainsi peut-être trouvé ce qui vous manquait. Dans le pire des cas, il existe l’option « indice », qui permet de débloquer un indice pour continuer votre progression. Une fois cet indice activé, il faut attendre un petit moment afin de pouvoir obtenir un second, et ainsi de suite. Il est quand même préférable d’utiliser cela à bon escient sous peine de perdre le bonheur de la découverte. En l’état actuel de preview, le soft n’est pas encore totalement traduis en français, mais le sera le jour de sa sortie, en toute logique. Il est donc préférable de maîtriser la langue de Shakespeare pour en percevoir toutes les petites subtilités, et aussi et surtout résoudre les énigmes, qui restent relativement logiques dans l’ensemble.

Au final, Gabriel Knight : Sins of the Fathers reste excellent, malgré une réalisation un peu passée. Peut-être était-ce prévu pour le 15ème anniversaire, qui sait. Le soft remanié par le studio de Pennsylvanie est prenant, grâce à son ambiance réussie qui nous plonge dans une aventure remplie de mystère et de personnages attachants. L’occasion de (re)découvrir un jeu mythique, qui saura plaire à n’en pas douter.

Note globale : 13/20

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