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Song of the Deep - Test sur PC

mardi 2 août 2016, par IndiJ

Des petites bulles, encore des petites bulles, toujours des petites bulles et ça tombe très bien car nous les adorons chez all-ordi.com les petites bulles et plus généralement sur l’ensemble des sites de www.all-jeuxvideo.com. Nous entendons par là all-nintendo.com, all-play4.com, all-xbox.com, all-smartphone.com et évidemment all-ordi.com. Ce qui pourrait aisément passer à vos yeux pour un léger coup de pub de la part de votre serviteur, dans le seul et unique but de vous attirer sur nos différents lieux d’appréciation des œuvres vidéoludiques, soyons francs, en est parfaitement un ! Il faut bien saisir l’occasion quand elle se présente, mon grand-père disait toujours : "mange bien gamin, tu sais pas qui te mangera demain !". Et qu’allez-vous chercher là ? Si nous les aimons tant ces petites bulles c’est tout simplement parce que certains membres de notre équipe sont adeptes de plongée sous-marine. Elles proviennent donc bien d’une bouteille les petites bulles, mais celle-ci en métal et renfermant de l’air...voyons !

Puisque l’on en parle, il est d’ailleurs grand temps de prendre une bonne inspiration et de nous plonger dans notre article d’aujourd’hui qui porte sur le dernier né du studio californien Insomniac Games : Song of the Deep ! Edité par Gametrust Games, et disponible via Steam, la plateforme de téléchargements de jeux vidéos PC, mais également sur PS4 et Xbox One, le titre nous immerge dans un univers sous-marin haut en couleur qui n’aurait rien à envier à la Grande Barrière de corail ou aux récifs ornant les fonds de la Mer Rouge. Song of the Deep se classe dans le genre "Metroidvania", dont on retrouve de lointaines origines dans la fusion des gameplays et des noms des jeux Metroid et Castelvania (pour les curieux https://fr.wikipedia.org/wiki/Metro...). Les "Metroidvanias" sont, la plupart du temps, des jeux de plates-formes avec pour signes distinctifs une (très) grande carte à explorer où toutes les parties ne sont pas accessibles immédiatement, ces dernières nécessitant une "évolution", un objet particulier ou l’accomplissement d’une quête afin d’être déverrouillées. Ces caractéristiques obligent le joueur à effectuer de nombreux allées et venues afin d’obtenir les "droits de passage" pour poursuivre l’aventure. Ceci est souvent garant d’une bonne durée de vie et implique la mise à disposition de "portails" pour raccourcir les trajets.

Song of the Deep comporte en effet ces particularités, et conte, car il n’y a pas d’autre mot, une très jolie histoire au premier plan de laquelle nous trouvons la toute jeune Merryn, contrainte de partir à la recherche de son père qui n’est jamais revenu de sa dernière sortie en mer. La fillette devra faire preuve de courage et d’ingéniosité pour braver tous les dangers que recèlent les sombres abîmes au cœur desquels, pense-t-elle, son papa fut attiré. Pour cela, elle fera avec les moyens du bord, et ce ne sera pas toujours facile de tirer le meilleur parti du peu de ressources en sa possession, mais sa détermination ainsi que les rencontres amicales qui l’attendent lui donneront la force de poursuivre son chemin semé d’embûches.

Après le ras de marée graphique que constitue le remake de 2002 de Ratchet & Clank, sorti au début de cette année sur PS4, on les attendait au tournant nos amis de chez Insomniac Games. Quelque part ils devaient s’en douter, car ils ne déméritent vraiment pas avec le jeu qui fait l’objet de ces lignes. Si les graphismes "n’atteignent pas des sommets", et qu’il est nul besoin de pousser votre machine à la limite de ses possibilités, ce qui est plutôt un très bon point, l’expérience visuelle n’en demeure pas moins réussie : c’est adorablement beau ! Non sans nous évoquer un ou deux films d’animations bien connus, à mi-chemin entre le voyage sous les mers de Jules Vernes à bord du Nautilus et un documentaire du non moins célèbre marin au couvre-chef hivernal (bonnet) rouge, le bien nommé Commandant Cousteau, notre périple alterne entre épaves, peuplées de bancs de poissons aux reflets mutlicolores, et reliefs escarpés baignés dans une quasi totale obscurité.

Le bestiaire subaquatique est riche en spécimens, et malgré des proportions tout bonnement "effrayantes", les différents animaux présents sont relativement fidèles aux espèces que vous pourriez croiser en plongée...très profonde. Méduses, crabes, anémones, pieuvres et autres oursins n’ont pas que des intentions bienveillantes à votre égard, à la manière de l’un des membres de la famille des poissons qui nous a plus particulièrement glacé d’effroi ! Il s’agit du "Poisson Lanterne" dont l’appendice lumineux en forme de "lanterne" sert d’appât. Dans la réalité, le petit imprudent qui y voit une proie facile se fait...gober tout cru. Sous vos yeux, à gauche, la représentation de l’animal par les développeurs du studio Insomniac Games, à l’origine du jeu, et à droite un cliché du véritable poisson...c’est à s’y méprendre non ? Même si la beauté est une notion toute subjective, cette fois je pense que tout le monde s’accordera sur le fait qu’il est loin d’être attirant celui-là...et pourtant Dory et Némo étaient à une écaille de se faire piéger ! Non, non, n’éloignez pas les enfants, le jeu leur est aussi destiné et son Pan European Game Infomation de 7 ans (PEGI 7) est tout à fait adapté. Et puis tout compte fait il n’y a pas de craintes à avoir, en premier lieu le Poisson Lanterne ne vit qu’à de grandes profondeurs, peu de chances alors de le rencontrer lors d’une baignade, et, de plus, ne mesure qu’en moyenne une vingtaine de centimètres, ce n’est donc pas la petite bête qui va avaler la grosse. Rien à voir avec les monstrueuses créatures que la pauvre Merryn se doit de combattre sous l’eau. Pour ce faire, elle devra optimiser au maximum son submersible afin de le rendre résistant aux attaques des innombrables ennemis sous-marins sortant de toutes parts, chaque cavité pouvant renfermer plusieurs d’entre eux.

Dans Song of the Deep vous pilotez un petit engin, de fabrication artisanale, propulsé par une hélice. Ses déplacements et la résistance hydrodynamique sont par ailleurs rendus réalistes et permettent d’effectuer des sortes de "dérapages contrôlés" dont on n’a pu s’empêcher d’abuser. Cette "coque de noix" n’est pourvue que de peu d’artifices au début de l’exploration mais très vite se verra équipée de boucliers, d’armements et autres options qui vous donneront l’opportunité de personnaliser votre embarcation. Toutes ces évolutions vous sont accessibles auprès du sage et vénérable Bernard l’Hermite, dont, soyez tranquille, nombre de représentants du genre peuplent les eaux salées. Sorte de "Yoda" des profondeurs, vivant dans une coquille qui porte tous ses bagages, et souvent non loin des points de sauvegarde (cf. : images ci-dessus), son grand sens du commerce vous permettra de lui troquer des sous, trophées et joyaux collectés un peu partout dans l’espace de jeu, contre des pièces détachées qui amélioreront les performances de votre bathyscaphe. Le bathyscaphe étant un sous-marin d’exploration des grandes profondeurs, à l’image de celui assemblé par Merryn, dont le premier exemplaire fut conçu en 1948. A l’époque il fallait être presque aussi intrépide que la jeune héroïne de notre histoire pour grimper à bord et mettre en marche une telle machinerie pour se lancer dans la découverte du plancher océanique...

Plusieurs projectiles vous sont proposés durant votre avancée dans le jeu, et sont plus ou moins efficaces selon l’utilisation que vous envisagez ou les cibles que vous visez. Une pince équipant votre navire vous permet également de saisir ou frapper et s’avère être un outil indispensable à la réussite de Merryn dans son entreprise. En combinant ces deux familles d’accessoires, que sont les projectiles et la pince, vous pourrez également obtenir divers "boucliers d’énergie" grandement utiles pour rendre plus résistant l’enveloppe métallique dans laquelle est blottie la petite fille. Refuge qu’elle peut d’ailleurs quitter, car munie d’un respirateur et de palmes de plongée qui lui confèrent l’aptitude d’évoluer dans des passages trop exigus pour son moyen de transport.

Insensible à la narcose à l’azote, appelée aussi "ivresse des profondeurs", phénomène bien connu des plongeurs du à l’excès d’azote dans l’organisme, entraînant des troubles de la vue et du comportement, et protégée de la considérable pression de l’eau qui augmente régulièrement plus l’on s’éloigne de la surface, mais qui sera difficile d’évaluer ici en l’absence d’indicateur de profondeur bricolé par ses soins, notre petit capitaine de vaisseau ne devra pas hésiter à sortir de son abri pour récolter des trésors ou encore pénétrer dans un passage secret étroit. Cette possibilité de faire nager Merryn en pleine eau ne vous sera offerte que plus tard dans le jeu. Tout comme l’éclairage ou les armes qui nécessitent de trouver certains composants cachés dans la carte. Carte qui fera réellement office de bouée de sauvetage au moment où vous aurait l’impression d’avoir fait "naufrage", quand vous êtes perdu en somme. Cet outil d’orientation vous situera les différents lieux importants et vous rappellera la mission en cours et l’objectif à atteindre. L’interface, entièrement en français, est on ne peut plus simple, claire et très intuitive et tout vous est très bien expliqué et commenté au fur et à mesure.

Pour l’occasion, c’est l’actrice Siobhán Hewlett qui a accepté de prêter sa voix pour toute la partie narrative de Song of the Deep. Elle ne nous est pas totalement étrangère puisque nous avons déjà constaté sa participation dans des jeux vidéo, comme Mass Effect 3 ou Ryse : Son of Rome. Mais alors que d’autres titres relèguent le discours au second plan, dans Song of the Deep il revêt un caractère prépondérant, véritable épine dorsale du jeu. En effet, Siobhán Hewlett ne se contente pas d’enrichir les images sous-marines de ses vocalises, mais elle parvient à les rendre indispensables et indissociables de l’aventure et fait totalement oublier la nécessité, pour les non anglophones, de lire les sous-titres qui sont pour autant de grande qualité, il est bon de le souligner. Ainsi, à la manière d’une ballade irlandaise, ou pareil au chant charmeur d’une sirène, la narration de l’actrice nous noie dans un monde bleu constellé de vives couleurs, où chacune de ses paroles se fait attendre avec impatience comme la prochaine page d’un récit captivant dont on ne pourrait se détacher. Le cœur de ce conte transformé par Siobhán Hewlett en véritable poème épique, nous renvoie à de tendres images passées, appartenant à l’enfance, et nous prend à rêver à une fin heureuse pour notre jeune amie plongeuse... Les créateurs de Song of the Deep, les développeurs d’Insomniac Games, ont fait preuve d’imagination et de créativité en proposant un titre à la durée de vie très correcte, aux décors enchanteurs, le tout baigné au centre d’une aventure constituant une belle leçon de vie, d’amour, d’abnégation et de courage pour petits et grands. En s’attachant le concours de Siobhán Hewlett, le studio américain est parvenu à magnifier cette histoire et rendre l’immersion totale pour la joueuse ou le joueur qui ne manqueront pas de ressentir une petite émotion durant le récital, par l’actrice, des mauvaises fortunes de la malheureuse Merryn. Et si cela n’est pas encore suffisant pour vous rattacher à la cause de la fillette, vous ne pourrez la laisser bien longtemps affronter seule les insondables périls que renferment les eaux sombres de l’océan...

Note 17/20 : "un Père, sa Fille, une Voix...une Epopée"

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