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Darkout - Test sur PC

jeudi 12 décembre 2013, par Kurayami

« Survivre » n’est pas un terme très jovial à entendre, à moins qu’il ne soit intégré dans un jeu vidéo. Là tout de suite, ce mot en laisse sous-entendre d’autres tels que challenge, défis, difficulté, pour arriver peut-être à « réussir ». Le moins que l’on puisse, c’est que le studio français Allgraph, en charge du développement et de l’édition du titre testé ici, semble maîtriser l’idée de survie, et par conséquent réussi. C’est le constat avec Darkout, disponible sur la plateforme Steam depuis ce 4 décembre.

A moins d’être resté terré au fond d’une grotte depuis un peu plus de deux ans maintenant, tout le monde connait le phénomène Minecraft. Ce jeu en 3D « pixel art » de type bac à sable/survie s’est écoulé à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires, un chiffre faramineux. Depuis, plusieurs studios indépendants se sont sentis poussé des ailes et ont alors réalisés des titres ayant le même but, survivre grâce à tout ce qui s’offre à nous dans un monde généré aléatoirement. Dans le même registre, et plus ou moins au même moment que ce ténor, on avait droit à Terraria, qui lui misait un peu plus sur l’action et surtout sur des graphismes en 2D. Autant ne pas le cacher, Darkout s’inspire grandement de Terraria, plus que de Minecraft, aux deux grandes différences qu’il s’agit ici d’un univers beaucoup plus futuriste et que la patte artistique est toute autre.

Avant de lancer une nouvelle partie, vous devez créer votre avatar. Homme ou femme, ayant chacun plusieurs possibilités de couleurs vestimentaires. C’est également à ce stade que l’on vous propose deux choix, liés donc au personnage que vous créez, celui du mode de jeu. Le mode normal où vous êtes livré à vous-même et devez parcourir les terres à la recherche de matériaux mais aussi de son histoire, et le mode construction où toutes les ressources, les meubles, les armures etc sont déverrouillés. Il va de soi que ce dernier n’apporte pas vraiment de challenge, mais permet plutôt de partir découvrir le monde à votre guise, ou de laisser libre cours à votre imagination. Ensuite, vient la création du monde. Vous lui donnez un nom et sélectionnez une taille (petit, moyen ou grand, le grand étant vraiment grand !). Et vous voilà parti pour un périple haletant.

Les trois minutes qui suivent sont contées par une belle cinématique qui nous montre le largage d’une petite capsule de survie (de survie ? tient donc !) issu d’un immense vaisseau en déroute. Cette capsule entre dans l’orbite d’une planète à proximité pour venir s’écraser sur ces nouvelles terres inconnues. Et vous savez quoi ? C’est vous dans la capsule écrasée ! Et oui… Pas de chance, il va falloir vite se planquer car apparemment la faune locale n’est pas des plus amicale. Que faire alors ? Pas le choix, il va falloir improviser. Un petit tutoriel vous accompagne dans vos premiers pas, le temps de se faire à l’interface simple et claire, ainsi qu’au gameplay, pas compliqué à maîtriser non plus. En haut à droite votre inventaire et l’équipement de votre personnage, à gauche la fenêtre de création et de recherche, en bas à gauche la fenêtre des messages système et au milieu en bas la barre de raccourcis. Toutes ces fenêtres peuvent s’ouvrir et se fermer par un simple raccourci clavier. Pour les déplacements, l’habituel « ZSQD » pour diriger votre personnage et la barre d’espace pour sauter. Ceci fait, vous reprenez les objets laissés dans votre capsule et partez chercher du bois pour faire votre premier habitat et vous mettre à l’abri. Un cycle jour/nuit est présent et influence votre état de fatigue (le lit n’est utilisable que durant la nuit et régénère vos points de santé) alors que les ennemis sont influencés par un système de luminosité. Il est ainsi constaté que parfois, en pleine journée, le taux d’obscurité augmente et cela va sans dire, les méchantes bébêtes du coin adorent ça. D’ailleurs, pour vous défendre, il est vivement conseillé de s’aider de toute source de lumière face aux ennemis (les jeux de lumière étant en plus très bien rendus), pour les affaiblir et ainsi combattre plus facilement. Et pour couronner le tout, vous pourrez affronter des boss. Loin d’être insurmontables, ceux-ci vous demanderont tout de même vigilance et précaution, en parallèle d’un équipement approprié.

Petit à petit vous trouverez de nouveaux matériaux qui vous permettront de réaliser de nouveaux objets et ainsi vous équiper. De nouvelles armures et armes sont ainsi disponibles au fil de la partie, ainsi qu’une foule d’autres objets en tout genre comme un jet pack qui permet de voler et ainsi aller chercher d’autres choses en hauteur. Tous ces équipements, et les éléments de construction, feront d’abord l’objet de recherche. Il faudra donc les développer dans votre « combinateur », l’élément indispensable à la création de tous vos objets, que vous aurez au préalable récupéré de votre capsule de survie écrasée.

Vous faites donc ainsi votre petit bonhomme de chemin pour évoluer dans ce monde mystérieux, à la fois sombre et coloré. Vous passerez par des mines, des ruines, des maisons abandonnées, des forêts luxuriantes, entre autre. Le style graphique est ainsi bien propre au titre et se diffère de ce qui se fait ailleurs, pour ce type de jeu. Qui plus est, vous serez bercés par une ambiance sonore de qualité. Mais dans tout cela, la survie est-elle le seul but ? Et bien Darkout nous réserve encore de bonnes surprises. En effet, le titre est actuellement au stade 1, et des évolutions sont prévues très prochainement. Du stade 2 au stade 4, un scénario sera intégré avec une vraie fin possible selon certains choix, de nouveaux ennemis, de nouveaux boss, de nouveaux biomes, des véhicules, des survivants et surtout, surtout, un mode multijoueur. Est-ce que tout ce contenu sera disponible via de simples mises à jour ou bien s’agira-t-il de DLC payant ? Aucune idée à l’heure actuelle…

Nous avons donc ici un titre très intéressant, qui s’inspire d’autres du genre, sans s’en cacher, tout en se démarquant par son ambiance futuriste et ses graphismes soignés. La difficulté est bien gérée et malgré quelques bugs encore présents, le gameplay est correct et l’univers proposé demande à être découvert en long et en large, sans se faire supplier. La volonté d’Allgraph d’enrichir le contenu est très motivante, et le prix (11,99€) est alléchant. Sans hésiter, Darkout est un outsider de poids dans le monde des jeux de survie, que ce soit pour découvrir cette catégorie de jeu ou manger un autre exemplaire du genre. (à noter que le jeu est en anglais)

Note globale : 16/20

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