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Space Rangers HD : A War Apart - Test sur PC

jeudi 17 octobre 2013, par Kurayami

Volontaire, vous avez fait le bon choix en rejoignant les rangs des Rangers de l’Espace ! Alors que les militaires paradaient dans leurs uniformes, perdant chacune des batailles de la Grande Guerre de Klissan, trois cents ans auparavant, ce sont les Rangers de l’Espace qui ont mis un terme à la plus terrible guerre de toute la galaxie. Maintenant, la Coalition vient de rencontrer un nouvel ennemi, les Dominateurs. Cette nouvelle race robotisée attaque toutes les autres races, sans raison connue apparemment, son avancée est effroyable. Et dans cette nouvelle guerre, nous sommes encore une fois le dernier espoir des habitants de cette galaxie. Disposez !

Non ce n’est pas la nouvelle phrase type du héros d’un célèbre film d’animation, mais bien le genre de chaleureux accueil prévu par les développeurs de Space Rangers HD : A War Apart sur PC qui sort ce 17 octobre 2013. Les russes de Elemental Games nous proposent ici une version améliorée dite « HD » de leur produit qui mixe space opera, RPG, STR et gestion sorti en… 2004. On a le plaisir de se retrouver en l’an 3300, époque où la Terre n’est qu’un grain de poussière dans cet univers. Vous le saviez déjà ? Normalement oui, mais dans ce soft, vous le vivez…

Vous incarnez donc une nouvelle recrue au sein des Space Rangers. On prononce en anglais s’il-vous-plaît car seule la langue de Shakespeare a été retenue comme traduction directe du russe initial. C’est mieux que rien vous admettrez… A vous de choisir ensuite quel genre de recrue vous êtes. D’abord, vous avez le choix entre les cinq races de la Coalition (le gouvernement galactique en quelque sorte). Les Fei, qui ressemblent aux butariens de Mass Effect sans les doubles paires d’yeux. Les Gaal, dans le même style mais avec un œil en plus au milieu du front. Les Maloq, qui reprennent des traits aux orcs. Les Peleng, munis d’une trompe d’éléphant bizarroïde. Et aussi les humains, où la ressemblance avec les terriens que nous sommes est incontestable. Chaque race débute avec des caractéristiques différentes, que ce soit l’argent de départ, le vaisseau de départ, la puissance etc, etc,… Une fois votre idéal choisi, il faut sélectionner un métier. Guerrier, mercenaire, marchand, corsaire et pirate seront les cinq disponibles, avec encore leur lot de particularités. Un guerrier aura un vaisseau lourd et très résistant, alors que le pirate préfèrera miser sur l’agilité de son vaisseau au détriment de sa robustesse, et le marchand pourra embarquer plus de marchandises. S’en suit une série d’option de difficulté, prédéfinie de facile à cauchemar, en passant par normal et difficile. Là aussi un choix s’offre à vous, celui de paramétrer comme bon vous semble la difficulté adéquate à vos yeux, si ces standards proposés ne vous plaisent pas. Pour finir, un petit tableau avec des bonus de départ à sélectionner est disponible, soit deux compétences et deux équipements pour votre vaisseau. De tout cela découle un monde généré aléatoirement, et différent en fonction de vos sélections, tant pour votre planète de départ, que pour les relations envers les autres races. La galaxie, votre espace de jeu, est tout bonnement énorme. Comptez dix-huit régions ayant chacune jusqu’à quatre systèmes solaires, ceux-ci comprenant plusieurs planètes habitées ou non et des bases spatiales ayant un but militaire, commercial, scientifique, ou de contrebande.

Quand enfin vous avez créé votre héros, vous vous lancez dans la première mission, qui consiste à vous familiariser avec les commandes de l’engin. Pour ce faire, un petit tour vers une base spatiale pour y acheter des médicaments que vous devrez revendre sur Venus, plus cher. S’en suit votre rapport auprès du gouvernement, sur Terre, et hop, seconde mission, décapiter un astéroïde et récupérer les minéraux à revendre. Après quelques missions de ce genre, qui servent en fait de didacticiel, votre capital aura un peu gonflé, ainsi que votre total de points d’expérience. Car oui, il y a ce petit côté RPG qui vous permet d’acquérir de l’expérience et de débloquer des points de compétences pour faire évoluer votre personnage. Comportant cinq niveaux chacune, les six compétences disponibles sont les suivantes : dégâts, pilotage, réparation, commerce, charisme et leadership. Et il en va de même pour le vaisseau. Suivant sa configuration, vous aurez la possibilité d’embarquer jusqu’à cinq armes, de faire évoluer le moteur, d’ajouter radars, sondes, aimant pour récupérer les matériaux égarés dans l’espace, et pourquoi pas un robot réparateur. D’autres upgrades sont encore disponibles, mais s’il faut tous les lister alors ce test deviendrait un roman de science-fiction.

Jusqu’à maintenant, les graphismes que vous aurez eus sont en 2D. Sur fond d’images fixes plutôt jolies, la vie dans l’espace est bien rendue. Des astéroïdes passent, des débris traînent par-ci par-là, les couleurs rendent bien, d’autres vaisseaux entrent en contact avec vous et proposent parfois en pop-up des missions très courtes d’escorte ou d’échange de marchandises par exemple. Le jeu étant en tour par tour, vous cliquez à un endroit précis, et le vaisseau s’y déplace en même temps que les tours défilent. Grâce à la barre espace, il est possible d’arrêter le défilement du jeu, mais au début du tour suivant. Les phases d’attaques sont facilitées grâce au tir automatique imposé. Sans rendre pour autant le tout trop simpliste, force est de constater que c’est efficace et c’est tant mieux. Pour la fin de votre apprentissage, ce sera bien plus sérieux. Le commandant fini par vous donner une mission consistant à faire régner l’ordre sur une planète. Après votre atterrissage, vous voici aux commandes d’une petite armée de robots sur une carte en caméra libre. Vous avez « enfin » droit à de la 3D temps réel où le but sera de prendre d’assaut une autre base et ainsi remporter la bataille. Cet esprit STR, aussi simple soit-il, a le mérite d’être clair, facile, et efficace également.

Durant votre épopée, rien ne vous oblige cependant à risquer votre peau, ou votre vaisseau, et ainsi subir le « game over » fatal. En effet, si les plus braves iront au front en combattant les Dominateurs, bien que cela soit peine perdue en début de partie, et par là atteindre les trois Boss Dominateurs (qui est le but principal du jeu, les tuer), les autres auront quant à eux la possibilité de vaquer à leur occupation d’achats/reventes et ainsi augmenter leur capital et acheter des bases spatiales scientifiques et faire évoluer leur armement, construire des bases de défense contre les assaillants, et plein d’autres choses. De plus, s’il y a bel et bien une trame principale, rien ne vous oblige de la suivre non plus. Les grands méchants envahisseurs progressent aléatoirement, plus ou moins rapidement, voire parfois pas du tout, et d’autres Rangers de l’Espace créent une résistance sans se préoccuper de vos actions. Des messages d’informations apparaîtront pour que vous ayez une vue sur la situation, libre à vous d’en tenir compte. Attention quand même à ne pas oublier que les Dominateurs apparaissent à partir de trous noirs qui peuvent s’ouvrir partout. Un système aux mains de ces robots sans pitié entraîne généralement la destruction des bases et l’isolement des planètes qui s’y trouvent. Ce qui engendre une perte de profit de vos investissements. Qui dit moins de rentrées d’argent, dit moins de crédit pour améliorer votre vaisseau, et vous devinez donc la suite…

C’est peut-être un bien grand mot, mais outre cet aspect de « gentil Ranger » décrit jusque-ici, vous pouvez avoir pour vocation le mal. Les pirates étant légion, vous pouvez rejoindre leurs idées et effectuer des actes de contrebande, qui vous mèneront parfois à détruire des vaisseaux alliés, ce qui entraînerait le refus d’un commandant de discuter avec vous. Mais ce n’est rien, une bourse bien remplie permet de remettre les pendules à l’heure. Tout comme les pirates qui vous aideront à effacer votre passé en échange d’une petite somme. Et hop encore une autre façon de parcourir la galaxie ! Autant dire que la rejouabilité est immanquable. Avec un contenu aussi gigantesque que celui de Space Rangers HD, ce sont des dizaines d’heures qui vous attendent. Et comme si ce n’était pas encore assez, il est possible de s’aventurer dans des quêtes textuelles, des champs de bataille, et des combats arcade. Ces trois options, accessibles à partir de l’écran principal, apportent encore plus de temps de jeu à l’ensemble. Les quêtes textuelles amènent une autre note de RPG très agréable. Au nombre de 34, ce sont de véritables livres ouverts où vous prenez la place du héros et répondez à des questions en rapport à la situation décrite. Tant que vos réponses sont bonnes, vous continuez l’histoire, si tel n’était pas le cas, ce sera la fin. Mais elles en valent la peine. Très bien pensées, elles sont parfois un brin déjantées, un pur régal. A côté de ça il y a les champs de bataille. Comme leur nom l’indique, ils font la part belle au côté STR du jeu. La mise en scène est comme dans le mode campagne et leur difficulté est progressive. Ce ne sont pas moins de 61 mises en scène qui vous attendent et totalement indépendantes des phases que vous retrouvez dans l’histoire principale. Pour terminer, les 16 combats arcades sont une sorte de petites missions à la façon shoot’em’up. Les fans de Gradius, R-Type ou encore Parodius y trouveront leur compte, à la sauce Space Rangers bien sûr.

Alors bon, c’est bien beau tout ça mais qu’apporte donc cette réédition de Space Rangers 2 ? Et bien pas grand-chose. A par le nombre de jeux bonus précités qui a considérablement augmenté et l’apparition des combats arcade, le reste est pratiquement identique. Quelques évolutions graphiques ? Evidemment mais ce n’est pas transcendant en comparaison de ce qui se fait actuellement. Le gameplay a changé ? Non plus (et ça c’est tant mieux). Alors sachez malgré tout que c’est bel et bien une chance qu’un tel produit soit commercialisé dans nos contrées. Le premier opus, sorti en 2002 n’est jamais sorti de Russie, alors que le second n’a été disponible qu’en faible quantité, et n’était traduit qu’en anglais, ce qui ne l’a pas aidé à percer chez nous. Avec des qualités indéniables, un contenu hyper riche, et la volonté de se faire connaître, il serait impardonnable de ne pas s’y essayer. A recommander chaudement.

Note globale : 17/20

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