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Street Fighter 5 - Test sur PC

jeudi 14 avril 2016, par IndiJ

Dès 1987, dans les salles de jeux vidéos de la planète, des bornes d’arcades flambant neuves arboraient fièrement sur leur capot avant le nom du fameux titre devenu l’emblème du coup de poing ou de pied en pleine figure : Street Fighter !

Le jeu fait vite sensation et laisse place quelques années plus tard à son digne héritier, l’inoubliable "Street Fighter II" qui connaîtra un succès sans précédent, à la fois sur borne d’arcade mais aussi, et surtout, dans nos salons avec sa version console sur la non moins célèbre Super Nintendo, puis décliné sur 10 autres consoles dont la Game Boy (en noir et blanc !).

Ceci ne parle sans doute pas aux plus jeunes d’entre nous, mais si le cinquième épisode est si attendu, c’est bien que ses prédécesseurs, et en particulier l’excellent n° IV, ont fait le boulot et lui ont taillé une voie royale pour qu’il puisse prétendre à se hisser au sommet du genre. Il était donc à propos de faire ce petit rappel historique, qui ne nous rajeunit pas malheureusement.

Bon, il suffit, entrons dans le vif du sujet à présent, car c’est pas tout ça mais y’a des baffes à distribuer tout de même ! S’il a fait parler beaucoup de lui et a connu quelques soucis lors de sa phase de lancement, corrigés à présent, il s’agit bien de juger le nouvel arrivant : STREET FIGHTER V ! Inutile de prendre des gants avec pareil hit : ça va tabasser !

Toujours au top niveau en ce qui concerne la jouabilité, même s’il vous faudra plusieurs heures pour maîtriser les combos des différents personnages, une fois dans le bain vous pourrez assener des coups d’une brutalité inouïe qui enverront votre adversaire pleurer dans les jupes de sa mère... s’il en a une car nous ne connaissons pas encore bien toute la clique.

Eh oui, il y a des petits nouveaux (ou nouvelles, pardon mesdemoiselles) qui ne nous laissent pas totalement indifférent. Même si certains d’entre eux manquent un chouilla de charisme, ils apportent néanmoins avec eux une foison de prises et d’impacts douloureux totalement inédits. Les habitués ne seront pas pour autant complètement dépaysés puisqu’ils vont évidemment reconnaître des visages familiers tels que la très efficace Chun Li ou l’élastique Dhalsim devenu redoutable soit dit en passant...Yoga !

Cette version comporte 16 personnages initiaux auxquels s’ajouteront d’autres visages durant l’année 2016. Ces derniers pourront être débloqués soit par achat en monnaie sonnante et trébuchante, soit en jouant et en gagnant des crédits appelés Fight Money (FM) en enchaînant, en ligne ou hors ligne, les victoires. Motivation supplémentaire, si tant est qu’il y en ait vraiment besoin, pour se mettre sur la tronche encore et encore. Sur le même principe, des costumes supplémentaires peuvent être obtenus. Pour acquérir ces DLC (personnages ou costumes) il faudra faire preuve de patience puisque les FM se gagnent au combat et les combats ne sont pas forcément très bien payés, en bref beaucoup d’heures de castagne en vue pour accumuler et dépenser vos gains... ou craquer en achetant les DLC directement.

Durant ces joutes où tous les coups sont permis, du moins tous ceux respectables car il faut garder un minimum d’élégance, vous retrouverez le principe du chargement des "barres" de puissance, déjà bien connu dans la série, nécessaire pour effectuer les coups spéciaux propres à chaque combattant. Vous déclencherez ainsi une pluie de frappes ou une projection d’une violence extrême ayant pour but d’infliger un maximum de dommages à votre adversaire dont la jauge de vie prendra inévitablement une sacrée gifle !

Inutile de s’attarder sur le mode histoire qui, comme dans tout jeu de baston, se résume à...ne pas faire dans la dentelle et atomiser tous les adversaires qui se présentent les uns après les autres devant vous. Ceci étant, Capcom a tout de même annoncé la venue, durant l’année, de mises à jour comportant des "features" portant sur des modes de jeu particuliers et visant à "pimenter" un peu les parties. Il a été aussi annoncé l’ajout d’un mode arcade, dont l’absence s’est faite grandement remarquer. Le jeu devrait donc s’améliorer encore durant les prochains mois. Le développeur et éditeur a également apporté une "nouveauté" concernant "l’initiative" lors des combats. Alors que dans les épisodes précédents vous pouviez "attendre" tranquillement que ça se passe en jouant la défensive, dans celui-ci vous allez être contraint, ou du moins récompensé, de vous montrer agressif et de matraquer, de laminer un maximum votre adversaire sans le laisser respirer, les coups spéciaux étant par ailleurs moins compliqués à sortir.

D’un point de vue graphique, les personnages sont réussis et la fluidité est au rendez-vous. Une fois de plus, si l’on peut regretter l’absence de certaines vieilles connaissances, on ne peut faire de reproches sur la qualité esthétique des nouveaux. Cependant, les arrière-plans, parfois beaucoup trop chargés, alourdissent inutilement l’aspect visuel des affrontements, et c’est bien dommage, car il est vrai que lorsque l’on cogne sur un grand baraqué on se moque des moutons ou autres spectateurs inattendus qui se trouvent derrière nous...

En conclusion, si Street Fighter V reste un très bon jeu de baston, les fans et habitués de la saga y verront sans doute à redire. Car même si nous ne pouvons attendre de réelles innovations du genre, on sent bien avec cette dernière sortie un léger essoufflement de la série. En revanche, pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore la licence, c’est l’occasion de s’y essayer et de se familiariser avec les différents protagonistes d’une des légendes du combat à mains nues !

Note : 15/20 - "un bon coup de savate vaut mieux qu’un long discours"

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