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The Last Tinker : City of Colors - Test sur PC

vendredi 9 mai 2014, par Koretech

Les jeux du genre des "Banjo-Kazooie" ou du "Jak & Dexter" ne sont pas légion en ce moment dans le domaine du grand public. Il faut souvent se tourner vers l’indé pour retrouver une certaine nostalgie comme avec "The Last Tinker", développé par Mimimi Productions et sorti le 12 mai sur PC et plus tard sur Xbox One.

Un monde où la créativité est reine

Vous voici dans Tinkerworld, un monde où tout est créé à partir de peinture, de papier et de colle. Autrefois, c’était un monde où tout le monde il y était beau, tout le monde il était gentil. Mais un jour, le courage des bleus se transforma en tristesse, la curiosité des verts en peur et la force des rouges se changea en colère. Ne pouvant plus s’entendre, ces trois races séparèrent leurs quartiers et refusèrent l’accès aux autres. C’est alors que Koru, un jeune garçon est approché par l’Esprit Violet qui lui demande de l’aide pour réunifier la ville de Couleurville à nouveau. Seulement, tout ceci était un piège tendu par la Grisaille qui ne cherche que le chaos et la destruction. A vous maintenant de redonner les couleurs à la ville et de sauver le monde de cette danger terne avec l’aide des 3 Esprits colorés de chaque espèce.

Chose assez rare, pour une histoire qui se résume en "sauver le monde", le background est étonnamment très travaillé. Cela permet d’immerger encore le joueur dans ce monde créé avec les matériaux les plus basiques.

Un gameplay riche

"The Last Tinker" propose un environnement ouvert à la "Banjo-Kazooie", mettant en avant l’exploration de ce monde. Pour suivre l’histoire, il vous suffira juste de finir des missions. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces quêtes se déroulent de façon naturelle et sont très variées. Elles peuvent aller du simple "aller chercher un objet" au "atteint la pièce en échappant aux gardes" en passant même par une enquête policière qui tendra plus vers du "Cluedo" que du "Phoenix Wright". On n’éprouve que rarement l’impression d’avoir déjà fait une mission. Malgré ces missions, le joueur est assez libre et peut ainsi explorer le monde pour acheter des améliorations ou bien chercher les pinceaux flottants qui débloquent des artworks et des cheats. Et pour les têtes en l’air, Tap, l’ami volant de Koru, peut indiquer le chemin vers l’objectif par une simple pression sur la "t". Lors des premières minutes du jeu, on peut penser qu’il s’agit d’un jeu de plateformes mais en fait, ces phases sont automatisées. Il suffit de courir vers un rebord pour sauter, de courir vers un liane pour la monter et de viser des plateformes en appuyant sur le bouton "Courir" pour les enchaîner façon Parkour. On a une impression de déjà-vu avec "Assassin’s Creed" ou "Zelda" à ce niveau-là. Pour se défendre, Koru fait, bien évidemment, se battre et a du suivre les mêmes cours que Batman parce que le système de combat est très similaire à celui des "Batman Arkham". On peut passer d’un ennemi à un autre très facilement, esquiver et effectuer une contre-attaque. Quand vous aurez récupérer les Esprits colorés, vous pourrez activer pendant un temps un rage destructrice, un ralenti ou une invulnérabilité.

Une merveille pour les yeux

Un seul coup d’œil suffit pour comprendre l’originalité du titre. "The Last Tinker" est vraiment remarquable au niveau de sa direction artistique. Le jeu est travaillé sur les moindres détails afin de rendre l’univers de Tinkerworld crédible aux yeux du joueur. Cela passe par des couleurs éclatantes, ses textures grossières qui rappellent des coups de pinceaux, le relief sur les structures pour donner l’illusion du papier-mâché. Combinez le tout et vous obtenez un environnement qui émerveillera l’enfant en chacun de nous. Un pur chef d’œuvre. A noter, que les modèles 3D ne sont pas tombés dans le piège du cel-shading qui ruinerait cet effet même si celui-ci est utilisé pour Koru quand il perd de la vie : plus sa vie est basse, plus l’effet cel-shade fort et plus Koru est terne. On peut supposer que c’est fait pour rappeler les croquis, état où les images sont figés et sans vie (quel douce poésie).

Face aux graphismes, la bande-son est un peu mis à l’écart mais le jeu possède plus d’une heure musique qui passe du ton mystérieux à un ton plus menaçant en passant par le gaieté et le calme. Cette bande originale est, à la fois, suffisamment discrète pour ne pas être intrusive et suffisamment audible pour se laisser transporter. Le jeu ne possède pas de doublage pour les dialogues. A la place, nous avons le droit à des onomatopées ce qui rajoute un côté cartoon.

Pour conclure, "The Last Tinker" est un jeu sentant bon l’enfance et la nostalgie avec son gameplay similaire à de supers jeux d’action-aventure des années 2000 et son univers tellement riche et coloré. Même s’il possède le défaut de ne pas proposer de grandes nouveautés et de piocher à droit, à gauche, sa direction artistique est suffisamment travaillé pour vous les faire oublier.

NOTE : 16/20

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